DS#6 - "La Vienne" (France)
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L'étude de cas en 5 minutes
Location
Le site de démonstration, le bassin de la Vienne, est situé dans le centre de la France. Il s'agit d'une zone rurale/agricole (type biogéographique : Atlantique) d'une superficie approximative de 21 157 km2. La mise en œuvre des NBS se fera sur 7 sites.
- Site 1 : 1 plan d'eau construit sous forme de barrage pour éliminer
- Site 2 : 4 plans d'eau construits sous forme de barrages pour éliminer
- Site 3 : tourbière à restaurer
- Site 4 : 1 plan d'eau construit sous forme de barrage pour éliminer
- Site 5 : 1 plan d'eau construit sous forme de barrage pour éliminer
- Site 6 : 2 plans d'eau construits sous forme de barrages pour éliminer
- Site 7 : 1 ancien plan d'eau construit comme barrage pour éliminer
Description de la région
Le DS#6 est situé en France, dans la région Nouvelle-Aquitaine. Il est composé de sept sites répartis dans le bassin de la Vienne, un affluent de la Loire. Ces sites sont situés à la tête du bassin versant amont de la Vienne, une zone qui fait l'objet depuis 2011 d'un programme de conservation et de restauration des milieux aquatiques (« Sources en actions »). Ce programme rassemble plusieurs acteurs locaux, dont l'EPTB Vienne, le PNR Millevaches et le SABV, qui se sont associés au sein du projet NATALIE pour former le DS#6.
En bref :
- Superficie du territoire de l'AES : 2181 km²
- 50 % de la surface couverte par des zones boisées
- 45 % de zones agricoles (terres d'élevage)
- Zones humides : 10 % de la superficie du territoire
- Environ 1 000 étangs dans la zone de l'AES
- Faible densité de population (21 hab/km²)
Défis climatiques
Activités prévues
Dans le DS#6, deux types de NBS seront mis en œuvre et surveillés ;
- Suppression des plans d'eau artificiels (étangs) dans le lit des cours d'eau (c'est-à-dire construits comme des barrages) et restauration de l'hydromorphologie naturelle des rivières.
- Suppression des drains dans les zones humides et, le cas échéant, restauration de l'hydromorphologie naturelle des rivières.
Les partenaires du DS#6 seront soutenus dans leurs actions par les acteurs impliqués dans le programme SEA, qui pourront partager leurs connaissances, donner des conseils, suivre les opérations, etc. Ces échanges seront facilités par la mise en place d'une section NATALIE au sein des différents comités SEA (comité technique, comité de pilotage et commission scientifique).
Cette intégration des acteurs locaux dans les processus et les travaux menés conjointement avec le FL#6 et les autres WP, en particulier le WP2 et le WP6, doit constituer une base solide pour renforcer le déploiement des NBS dans le bassin de la Vienne.
Progrès
La première année a été consacrée à la sélection de 7 sites pour la mise en œuvre des NBS. Ces sites ont fait l'objet d'accords avec les propriétaires ou d'achats. Ensuite, le suivi visant à établir les états initiaux a été conçu à partir de la bibliographie et de la consultation d'entreprises. Enfin, le suivi a été mis en place : suivi des débits, suivi des températures de l'eau, inventaires de la faune et de la flore, suivi de l'évolution du paysage, etc. Ces étapes constituent le point de départ pour quantifier la contribution des NBS à l'adaptation au changement climatique. Sans elles, il serait impossible de prouver les avantages de telles mesures.
Le début de la deuxième année du projet NATALIE a été consacré à la conception des NBS et à l'obtention des autorisations nécessaires à leur mise en œuvre. Six des sept sites sélectionnés ont fait l'objet d'une étude préliminaire et, pour cinq d'entre eux, les consultations publiques relatives aux travaux sont en cours ou ont été menées à bien.
Cette deuxième année est également l'occasion d'intensifier la communication autour de nos actions, notamment avec la production des deux premiers épisodes de notre série consacrée au projet NATALIE. Découvrez notre série ici.
Ambition
Ambition pendant le projet
L'objectif est de démontrer l'efficacité des deux types de NBS dans l'amélioration du débit et de la qualité de l'eau à l'aide de connaissances fondées sur des preuves.
Ambition après le projet
La restauration des zones humides pouvant être un processus très long, les améliorations hydrologiques devraient se poursuivre au-delà de la durée de vie du projet. En outre, les solutions basées sur la nature NATALIE devraient servir d'exemple et être reproduites à plus grande échelle par les parties prenantes.
Questions
En France, certains étangs ont une superficie supérieure à 500 m² et une profondeur comprise entre un et quelques mètres. La plupart de ces étangs sont artificiels et strictement décoratifs.
Dans le bassin de la Vienne, les étangs ont été créés en construisant de multiples barrages sur les cours d'eau, rompant ainsi leur continuité et empêchant la faune et les sédiments de circuler normalement. Ils constituent également une source importante d'évaporation pendant les mois d'été, réduisant les débits et pouvant entraîner l'assèchement des cours d'eau.
La restauration des cours d'eau par la suppression des étangs construits comme des barrages permet de réduire l'évaporation, d'augmenter les débits et de faire circuler à nouveau la faune et les sédiments ! C'est un enjeu crucial, car la surévaporation des étangs dans le bassin de la Vienne est estimée équivalente aux prélèvements d'eau potable. Avec le changement climatique, cette eau évaporée sera nécessaire pour maintenir les écosystèmes des cours d'eau, les usages domestiques, industriels et agricoles.
En ce qui concerne la biodiversité, quelques étangs (barrages) sont peu profonds et permettent à la végétation de se développer, mais la plupart d'entre eux sont trop profonds pour accueillir une biodiversité riche, ce qui les rend moins intéressants que les très petits étangs déconnectés des cours d'eau.
Gallerie
Brochure
Partenaires impliqués
